Décidément ce débardeur Givre me plaît beaucoup et est très confortable. J’ai tenté une robe, mais pas la robe droite qui met en valeur toutes les imperfections. J’ai décidé d’utiliser la jupe de Zéphyr .
J’ai attaqué ce projet avant le confinement. Ce dernier ayant quelque peu bousculé mes schémas de pensées et mes centres d’intérêt, je n’ai repris les projets en cours qu’une fois le déconfinement amorcé et surtout tous les masques que je souhaitais coudre pour mon entourage cousus, envoyés, reçus et validés par leurs utilisateurs…
Après avoir cousu la robe de Noël, il me restait un bon bout de tissu issu du déstockage d’Agnès B. J’ai envisagé coudre une petite veste assez raffinée pour aller avec cette robe.
Ma veste d’intérieur bien aimée, que je traînais depuis des années, commence à avoir un sacré coup de vieux. Il m’en fallait une autre qui réponde à un cahier des charges assez précis : une matière souple et confortable, des manches 3 quarts, pas de ceinture, pas trop chaude mais pas trop légère non plus.
Je vais vous présenter une cousette qui m’a pris beaucoup de temps, non pas de couture, mais pour les ajustages car elle est destinée à Charlie qui n’ habite pas à proximité de chez nous, donc il a fallu que j’attende une visite puis une autre pour que le top soit ajusté correctement.
C’est ma 1ère cousette depuis un petit moment. J’ai été très occupée. Je n’ai donc pas eu trop de temps pour me poser, donc de me lancer dans un projet couture. Mais je voulais me faire une robe de Noël…
Ma petite Maman vient de nous quitter, à l’âge de 98 ans. C’était une gentille personne, aimée de tous.
C’est elle qui m’a fait découvrir la couture. Il y avait une grosse machine à coudre montée sur une table en bois chez nous et elle cousait pour les besoins de la maisonnée. Elle n’était pas une couturière experte, mais elle se débrouillait assez bien, ainsi que pour les autres travaux d’aiguille. Elle appartenait à une génération où les filles étaient éduquées à être de bonnes maîtresses de maison. Autre temps, autres mœurs…
Pendant ce temps, je coupais et cousais des chutes de tissu pour fabriquer des robes pour mes poupées. Elle m’a donc expliqué les rudiments de la couture, quelques gestes techniques et le vocabulaire de la couture. Elle m’a aussi appris à tricoter, mais je trouvais que c’était bien long pour finir un ouvrage.
J’ai retrouvé tout ça quand j’ai été en retraite et que j’ai eu (enfin) du temps à consacrer à cette activité que je n’avais pas pu pratiquer comme je l’aurais voulu.
C’est un bel héritage, qui me procure du bonheur, qu’elle m’a transmis.
Là elle avait 92 ans et était déjà dans sa maison de retraite depuis un an.
Cette photo a été prise le jour de son anniversaire des 97 ans. Pas mal, non ?
Il va maintenant falloir que j’apprenne à vivre sans elle.
Cette robe dont je vais vous parler est finie depuis courant juillet, mais j’ai eu du mal à trouver un peu de temps pour que Richard en fasse les photos.
En effet, j’ai beaucoup profité de ce bel été en allant souvent à l’aquagym (d’où je ressors coiffée comme un balai o cédar…) et nous avons fait quelques randonnées, uniquement le matin, donc l’après midi, c’était sieste.
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